QuoiTessQue ?

L’ Hirsute : c’est qui ? c’est quoi ? pour qui ? pourquoi ?

La nouvelle et dernière mouture de l’Hirsute (N°13) est enfin en ligne ! Vous pouvez vous régaler les yeux des interviews de Guillaume TRASH TIMES et Laurent LOBOTOMY CONTINGENT PRODUCTIONS, ainsi que des chroniques lecture et musique. Avec ce N°13, fêtons la « sortie définitive » de l’HIRSUTE. Et oui, toute histoire a une fin !  L’édito sera plus étoffé pour ce dernier opus, avec nos ressentis respectif sous forme de « bilans ».

Voilà c’est fait. La messe est dite, L’HIRSUTE aura vécu. 3 ans et 13 numéros de webzine avec ces passions et ces tensions. Je ne sais pas si cette aventure aura servi à grand-chose. En tout cas pour l’échange j’en doute. Quasiment aucun retour, aucune participation à un zine qui se voulait ouvert à tou.te.s. À titre personnel, cette aventure aura été riche : travailler longuement sur un dossier me replongeait au cœur du sujet pendant des semaines voire des mois. Le but était d’échanger, de partager. Nul besoin de dire qu’il n’a pas été atteint. En 3 ans, j’ai proposé plusieurs dossiers, certains assez longs : aucun retour, aucun écho, aucun échange. Je préfère aujourd’hui partir du principe que si un sujet me passionne je m’en empare seul, je le grave dans ma mémoire et le tour est joué. Pour les chroniques le constat est le même : pas de « vie », de vagues, un sentiment de s’épuiser pour rien. Et ne cachons pas les dissensions au sein même du zine, John et moi n’avions pas toujours la même manière de voir les choses, de considérer l’avenir, peut-être que ceci a transpiré dans nos écrits. Je n’en sais rien. Car ce serait trop simple d’écrire que cet échec relatif est la seule faute du lecteur, trop passif, trop absent. Nous avons une grande part de responsabilité dans cet échec, par votre absence nous avons peut-être fini par oublier que vous existiez, nous avons oublié que nous étions lus, faiblement peut-être, mais lus. Oh, tout n’est pas noir, nous savons que le travail effectué durant ces 3 années sera encore visible pendant longtemps sur le net et que le sabordage de L’HIRSUTE ne signifie nullement que toutes les archives doivent brûler. Notre autodafé est repoussé à une date ultérieure. Les retardataires pourront donc se pencher sur ces écrits, il y a à lire ! Vous avez à votre disposition pour longtemps encore des centaines de chroniques, interviews, dossiers. John et moi allons continuer nos petits bonhommes de chemin, chacun reprenant ses sentiers respectifs. Me concernant, le sentier est déjà tracé et en partie débroussaillé et restauré puisque j’ai créé le blog DES LIVRES RANCES. Ce n’est pas un HIRSUTE n°2, je n’en avais ni l’envie ni le besoin (ni l’énergie à vrai dire). Bien sûr il y aura des chroniques, mais surtout littéraires, et il n’y aura pas d’interviews (peut-être des dossiers à long terme, mais pour l’instant rien n’est tranché, mais par pitié pas d’interviews !). Des ami.e.s viendront je l’espère poser des pierres sur ce sentier en me prêtant main forte, en faisant vivre le blog, en le fleurissant. S’illes participent illes feront ce qu’illes veulent, la propriété du blog sera collective. Voici l’adresse où vous pouvez d’ores et déjà nous retrouver :

https://deslivresrances.blogspot.fr/

L’HIRSUTE est mort de sa belle mort, aura vécu une existence brève, chaotique mais sincère. Aujourd’hui ses enfants vont grandir, et ainsi de suite, c’est le schéma même de la vie, qui fatalement précède la mort. Merci à tou.te.s de nous avoir suivis, lus, encouragés, merci d’avoir fait vivre L’HIRSUTE l’espace de quelques précieuses minutes par votre temps consacré. Pour leur participation directe, merci à Célia et à Ludi, l’interview de SPI pour notre webzine restera pour moi peut-être le moment le plus magique sur notre Curriculum Vitae. Nous aurions souhaité que plus de gens s’investissent, plus ou moins régulièrement. Nous avons reçu des promesses de participations, encore et encore en veux-tu en voilà, AUCUNE n’a été concrétisée. Avec plus de points de vues, L’HIRSUTE se serait diversifié et moins épuisé. Un merci et un salut tout particuliers aux personnes qui ont répondu avec sincérité à nos interviews, vous avez à votre manière fait vivre le zine, respect et gratitude à vous, sans vous nous nous serions sentis encore plus isolés. On ne refait pas l’Histoire, car en définitive le cercueil est bien là, scellé, c’est bien le cadavre de L’HIRSUTE qui l’habite, la dernière pelletée de terre va s’abattre sur notre couvercle, sans trémolos ni regrets, bonne route à tou.te.s, et surtout n’oubliez jamais : faites-le vous-mêmes !

(Warren Bismuth)

This the END… Comme disait machin, mais oui machin là…Rrrrooohhh vous ne vous souvenez pas de lui ? Pourtant il était connu le gazier ! Trois années d’hirsuteries, 13 numéros bien remplis, des milliers de lettres, de mots, de phrases… de secondes, de minutes, d’heures, à se creuser le carafon pour trouver des questions pertinentes, des tournures de phrases empreintes d’humour (ou pas), à chercher des groupes… des artistes dont on n’entend pas ou peu parler, à faire des recherches sur tel ou tel sujet en lisant de multiples articles et livres, à traduire des paroles de chansons et des bio,  à réécouter tel ou tel album car vous avez le souvenir que les « mélodies fuzzées » sont proches de l’album que vous êtes en train de chroniquer… mais en fait pas du tout ! Pas d’chance grand ! Et puis arrive la désagréable sensation de tourner en rond, de reproduire les mêmes chroniques, la monotonie s’installe, voir la routine. Pire encore, l’impression d’être complétement passé à côté du but premier que je donnais à l’HIRSUTE, qui était d’éveiller la curiosité des lecteurs en  leur proposant de découvrir divers horizons ayant comme thèmes la lecture, la musique, le cinéma et bien d’autres encore. En essayant le plus possible de faire découvrir des « inconnu(e)s » du « grand public ». Alors John ? Impression ou réalité ? Va savoir Charles, car pas de retour épistolaire (ne mentons pas, il y en a eu un) de la part des lecteurs et lectrices. J’exagère si…si… des pouces en l’air ou des p’tits cœurs. Je me prends à rêver que certains lecteurs ou certaines lectrices séduit(e)s par la chronique d’un « Vercors » réalisée par Warren Bismuth, ce soient intéressés(e)s à ses chroniques musicales et y jetant une oreille curieuse et novice. Ajouter à ceci l’envie de passer plus de temps sur d’autres activités plus personnelles. Ce que j’ai pu écrire dans l’HIRSUTE, je l’ai fait avec sincérité et toujours en gardant à l’esprit de faire découvrir à autrui ce que j’avais apprécié et ce qui me tenait à cœur. L’aventure numérique s’arrête là pour moi, sans regret car j’aime le papier… l’imprimerie… Passer du temps sur une mise en page, tenir dans mes mains un « objet », l’échanger, le présenter à un éventuel lecteur ou une éventuelle lectrice sur une table de presse ou de distro, tout ceci me manque et c’est donc le cœur léger que je tire ma révérence… au web ! Mais vous pourrez continuer à vous délecter des écrits de Warren Bismuth via son tout nouveau blog « des livres rances ». Encore merci à tous ceux et toutes celles qui ont répondu aux interviews, à Célia, Ludi et Met Malio pour leurs participations, aux lectrices et lecteurs d’avoir été là, et aussi aux chroniqué(e)s d’avoir fait connaître l’Hirsute en le propageant ici et là. Soyez curieux ! Echangez ! Partagez ! Faites le ENSEMBLES !

John Hirsute

  « QuoiTessQue ? » = Présentation de L’ Hirsute, page d’accueil.

« Encore des mots, toujours des mots, et des images » = Articles, chroniques, interviews ayant trait à la lecture.

–  « A l’accordage ! » = Articles, chroniques, interviews ayant trait à la musique.

« Des pellicules sur ton veston » = Articles, chroniques, interviews ayant trait à l’image (cinéma, vidéo…).

« Bazar, vous avez dit bazar ? » = Articles, chroniques, interviews, n’appartenant pas aux trois thèmes précédents.

 Pour nous contacter :  L’Hirsute

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